La méthanisation est un procédé naturel dont le déploiement en France est récent. Il est normal de s’interroger à ce sujet.
Vous trouverez sur cette page différentes ressources pour comprendre la méthanisation et obtenir des réponses aux questions que vous pourriez vous poser sur le projet et sur la méthanisation en général.
Cliquez ici pour découvrir la méthanisation :
les enjeux auxquels elle répond, son procédé, ses avantages.
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Si vous avez des questions complémentaires, n’hésitez pas à en faire part au porteur du projet via le formulaire de contact accessible sur le site internet.
Il n’existe pas de projet collectif connu par l’exploitant à proximité de Saint-Cast à ce jour.
La production de gaz injectée est estimée à 1 335 000 m3 de biométhane, par an.
Lors de la réunion de travail du 4 avril 2019, GRDF a dévoilé la possibilité très récente de nouveaux points d’injection sur le réseau, à proximité de Languenan.
Pour répondre à cette interrogation, nous avons besoin de savoir à quelle étude précise il est fait référence pour tenir de tels propos.
La règlementation impose le respect d’un plafond de 15% de cultures principales dans les matières entrantes dans le digesteur. Les cultures intermédiaires introduites dans le méthaniseur sont des cultures qui sont mises en place pour leurs intérêts agronomique entre deux cultures principales l’hiver et ne sont utilisées ni pour l’alimentation humaine, ni pour l’alimentation animale.
La matière organique obtenue par méthanisation présente une teneur en azote ammoniacale supérieure à celle d’un lisier et d’un fumier ; c’est pourquoi des techniques particulières sont utilisées pour l’épandage d’engrais organique (épandage au ras du sol, ou enfouissement par pendillards) pour une meilleure valorisation par la plante. La volatilisation d’ammoniac est ainsi réduite.
Les matières organiques issues de méthanisation agricole n’ont jamais été frappées d’interdiction.
Ces matières représentent un produit stable et intéressant du point de vue agronomique. Il sera épandu sur les périodes autorisées (un calendrier d’épandage encadre les périodes d’épandage et les épandages sont contrôlés par l’administration) et apporté au plus près de la plante (au ras du sol ou enfoui).
Le plan d’épandage ne permet pas d’analyser le volet carbone.
Le volet carbone est étudié par les porteurs de projets. Les cas d’appauvrissement des sols sont rencontrées dans des méthanisations alimentées majoritairement par des cultures principales (comme en Allemagne).
Dans la démarche Verts Sapins, des sources de carbone extérieures aux exploitations agricoles sont utilisées (effluents de la laiterie) et des cultures intermédiaires à vocation énergétique (CIVE) sont mises en œuvre sur les exploitations. L’observation récente sur les CIVEs met en évidence que les racines et résidus de cultures, après récolte, constituent un apport en carbone significatif.
Le projet global, de par les effluents extérieurs aux exploitations et l’implantation de CIVEs, permettra un maintien du taux de carbone dans les terres des exploitations partenaires du projet.
L’engrais obtenu par méthanisation aura une utilisation encadrée par la règlementation. Les quantités apportées sont calculées en lien avec les besoins des plantes (la « fertilisation équilibrée » est une obligation règlementaire) et apportées en tenant compte des distances aux cours d’eau (et autres zones d’exclusion). L’autorisation ICPE contient un plan d’épandage qui précise les modalités d’utilisation de l’engrais organique et les zones autorisées à l’épandage. La méthanisation va ainsi permettre aux exploitations de réduire les apports d’engrais minéraux (susceptibles eux de polluer les réserves et les cours d’eau).
La règlementation impose une utilisation raisonnée de l’engrais organique obtenu par méthanisation (voir réponse relative à l’épandage). Concernant les risques de fuite sur le site, la règlementation impose un système de rétention pour maintenir les fuites éventuelles d’engrais organique dans l’enceinte de l’installation. Ce système de rétention doit notamment permettre de retenir le volume de liquide contenu dans l’ouvrage de stockage le plus important.
Le dossier Installation Classée (ICPE) expertise l’ensemble de ces risques et détaille le plan d’action mis en œuvre pour les éviter. L’administration vérifie le respect de la mise en œuvre de l’ensemble de ces actions, lors de la construction, et tout au long du fonctionnement de l’installation.
Lien vers l’arrêté relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées de méthanisation relevant du régime de l’enregistrement :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022727437&categorieLien=id
La distance règlementaire entre un digesteur et une maison d’habitation est d’au moins 50 mètres pour une installation en régime d’enregistrement Installation Classées.
La valeur des biens immobiliers dépend de critères objectifs (qualités intrinsèques du bien, environnement proche) et de l’offre et la demande sur le marché immobilier.
Il n’existe pas aujourd’hui d’étude spécifique sur les effets de la présence d’unités de méthanisation sur le marché immobilier local.
Toutefois, on peut affirmer que si la méthanisation est bien conçue et bien exploitée, elle ne provoquera pas de nuisances sensibles. Il n’y a donc pas de raison que les riverains veuillent quitter leur habitation et donc pas de risque d’un excès d’offres qui affecterait le marché immobilier local à la baisse.
A l’inverse, la filière locale de méthanisation va développer l’activité du territoire et par conséquent son attractivité. La demande pourrait même augmenter, ou du moins se maintenir grâce à cette activité vertueuse.
Source : ADEME
La valeur des biens immobiliers dépend de critères objectifs (qualités intrinsèques du bien, environnement proche) et de l’offre et la demande sur le marché immobilier.
Il n’existe pas aujourd’hui d’étude spécifique sur les effets de la présence d’unités de méthanisation sur le marché immobilier local.
Toutefois, on peut affirmer que si la méthanisation est bien conçue et bien exploitée, elle ne provoquera pas de nuisances sensibles. Il n’y a donc pas de raison que les riverains veuillent quitter leur habitation et donc pas de risque d’un excès d’offres qui affecterait le marché immobilier local à la baisse.
A l’inverse, la filière locale de méthanisation va développer l’activité du territoire et par conséquent son attractivité. La demande pourrait même augmenter, ou du moins se maintenir grâce à cette activité vertueuse.
Source : ADEME
L’intégration paysagère constitue un volet important dans les réflexions sur le projet. Les principaux éléments (digesteur et post digesteur) peuvent être semi-enterrés pour limiter l’impact visuel si cela s’avère être un enjeu.
Le trafic routier lié à l’agriculture, la laiterie, et au tourisme, est déjà très dense dans la zone. La méthanisation va contribuer au maximum en moyenne à moins de 10 allers/retours par jour ouvré. Les unités de méthanisation participent à la transition énergétique du pays et sont parfois ouvertes au public pour des visites. Elles participent au tourisme d’entreprises de plus en plus appréciés par les touristes de passage.
2 emplois directs vont être créés, et de l’emploi indirect est également généré (maintenance industrielle, suivi biologique notamment).
Enfin, la méthanisation peut permettre de maintenir des exploitations agricoles pérennes avec l’emploi direct et indirect qu’elles génèrent.
Les transports constituent effectivement un élément essentiel dans la construction des projets de méthanisation collectifs. Ils constituent un poste de coût (et un poste d’émissions de GES) qu’il convient de limiter pour maintenir la rentabilité et limiter les nuisances auprès du voisinage.
Le site d’implantation n’étant pas encore défini, aucun calcul n’a donc été fait à ce jour.